Transgourmet a invité plus d’une centaine d’acteurs de la Foodtech au NUMA afin de découvrir les innovations digitales qui vont transformer la restauration. Quelles sont les innovations 3.0 que peuvent attendre les professionnels du secteur ? Peut-on parler d’une restauration 3.0 humaine et créative ? Le NUMA, emblématique incubateur de start-up parisien a eu droit à son premier débat sur la Foodtech. Une vraie innovation pour ce domaine !
Du restaurateur – Jean-Baptiste DEPREZ, fondateur de Dose Dealer de Café -, au fournisseur – Yves CEBRON de LISLE, Directeur commercial et de l’offre de Transgourmet France -, en passant par deux fondateurs de start-ups – Dimitri FARBER, Co-fondateur de Tiller Systems et Quitterie MATHELIN-MOREAUX, Fondatrice de Skello, sans oublier un expert de la gastronomie – Guillaume ERBLANG-ROTARU, Fondateur de Food & Sens -, toute la chaîne de la restauration était représentée dans ce panel.
Les nouvelles solutions digitales proposées aux restaurateurs, jusqu’aux plus innovantes, ont été passées au crible afin d’imaginer la restauration de demain.
Pourquoi parler de FOODTECH ?
« Les chefs ont besoin d’être accompagnés pour se concentrer sur leur cuisine et leur concept. C’est là que la #FoodTech intervient. » – Guillaume ERBLANG-ROTARU
« La #FoodTech est souvent associée par le grand public à la commande en ligne et à la livraison rapide. Mais les services que nous développons servent avant tout à venir en aide aux restaurateurs. » – Quitterie MATHELIN MOREAUX
Les solutions proposées par la #FoodTech sont pour beaucoup des solutions invisibles pour le consommateur, et qui sont conçues pour aider les restaurateurs à gérer le back office de leur enseigne.
Ce qui leur permet de se recentrer sur le coeur de leur métier : l’assiette et la relation client. « Ces outils nous permettent d’être au plus près des attentes du consommateur. » – Jean-Baptiste DEPREZ
Les outils de la #FoodTech permettent également au restaurateur de mieux accueillir, de passer plus de temps à échanger et surtout de mieux informer sa clientèle. Notamment en mettant en avant l’origine et la qualité de ses produits, comme le permettent les cartes connectées. Comme l’a expliqué Gregory LANCEPLAINE, « la data produit, c’est l’or de demain. »
La #FOODTECH n’est pas une question de génération
Pour Yves CEBRON de LISLE : « un restaurateur est multi casquette : acheteur, DRH, comptable, marketeur, cuisinier… Concilier et maitriser toutes ces fonctions, même en s’entourant, n’est pas tâche facile, source de stress et de complexité. Nous proposons à nos clients depuis longtemps des solutions facilitantes au-delà de la fourniture de produits ; avec les acteurs de la foodtech nous pouvons aider le restaurateur dans son business, sa création de valeur et sa performance. »
Si cette génération de « restaurateurs entrepreneurs » existe, précise Quitterie MATHELIN MOREAUX, « la #FoodTech est adoptée en revanche par tous les restaurateurs. Et les plus anciens, comme les plus prestigieux sont souvent les plus à la pointe dans le domaine. »
Ces « restaurateurs entrepreneurs » souhaitent se lancer, et les start-ups de la #FoodTech leur proposent des solutions de facilitation : gestion des plannings, caisses connectées ou encore outils de gestion des stocks.
Ces technologies ne bouleversent pas les codes de la restauration, elles viennent au contraire les simplifier.
Pour ce qui est de l’avancée technologique, qu’en est-il de l’intelligence artificielle avec les conseillers bancaires ?